Big Jim is gone

Au retour de mon tour de Bourgogne, j’ai appris avec émotion le décès de l’écrivain américain Jim Harrison, le 26 mars dernier.

Jim Harrison

Depuis quelques années, j’avais pris un peu de distance et cessé de lire systématiquement toutes ses nouvelles parutions, mais je n’oublie pas que c’est grâce à lui (et quelques amis proches) que j’ai découvert l’univers passionnant des auteurs du nature writing¹, un genre littéraire qui n’existe pas dans la minuscule Europe surpeuplée, bien trop préoccupée par les « grandes questions » du XXIe siècle néolibéral et globalisé : taux de chômage, pouvoir d’achat, boulot, bagnole…

Les textes de Harrison qui m’ont marqué sont en particulier Un bon jour pour mourir (1973) et Dalva (1987), mais j’ai beaucoup aimé également le reste de sa production – un peu moins les ouvrages les plus récents.

Merci, Jim, de m’avoir emmené dans les pas de Chien Brun et ceux de l’insondable (et envoûtante) Dalva.

Merci aussi de m’avoir conduit vers les autres auteurs du nature writing : l’immense Edward Abbey, puis Rick Bass, Pete Fromm, Dan O’Brien et les autres.

Bon vent, Monsieur Harrison. Avec respect et amitié.


Quelques articles récents paru dans la presse francophone :

L’écrivain Jim Harrison, peintre de l’Amérique rurale, est mort (Le Monde, 27 mars)

Jim Harrison, monument majeur de l’Amérique littéraire, est mort (Les Inrocks, 28 mars)

L’écrivain Jim Harrison, « Big Jim », s’est retiré (Le Temps, 28 mars)

Entretien de 1993 avec Jim Harrison (Les Inrocks, 27 mars)


¹ Les auteurs du nature writing sont publiés en français par les excellentes éditions Gallmeister.

 

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