Bilan 2016 et perspectives 2017

Malgré un printemps particulièrement pourri, 2016 s’est pour moi achevée sur un bilan record : j’ai pour la première fois parcouru plus de dix mille kilomètres à vélo en un an.

La valeur exacte est 10’029 km et ne comprend que les kilomètres-plaisir parcourus en voyage ou à VTT, pas mes déplacements quotidiens avec mon vélo de ville. Par rapport à 2015, cela représente une augmentation de 1221 km, soit 14%.

Cette distance a été parcourue à 62% sur le VTT (6205 km), contre 38% pour le vélo de voyage (3823 km).

J’ai fait 87 sorties à VTT, dont le format moyen est 71 km et 1100 m de dénivelé. La plus longue m’a conduit du Val d’Hérens à Genève, sur 189 km, avec 2 sacoches – mais l’aller, quoique plus court (183 km), était encore plus sérieux, avec ses 800 mètres de dénivelé pour terminer la journée…

Côté voyage, j’ai été sur la route durant 47 jours, en France et dans les îles britanniques. Chargé de 4 sacoches, mon plus long parcours quotidien fut de 134 km, en Irlande.

Par ailleurs, je continue d’aimer la montagne et les montées : le total de mes ascensions 2016 me propulse à 134.5 km d’altitude – pas sûr qu’il fasse bon vivre là-haut.

Enfin, sur mes seuls deux vélos fétiches (le Jean Brun et le Bulls), j’ai pédalé depuis septembre 2000 autant que deux tours de la Terre à l’équateur, soit 80’000 km…

Ces données quantitatives ne représentent rien d’essentiel, mais comme j’ai au fil du temps bricolé des tableaux Excel performants (vieil héritage de ma période d’administrateur MSF), je m’amuse à en extraire des statistiques annuelles. Par ailleurs, il est toujours réconfortant de constater que les années qui passent n’ont pas encore d’effet négatif sur les compétences physiques.

Côté projets, je souhaite continuer d’explorer extensivement la région où je vis, par la route et les sentiers. Après avoir logiquement privilégié les destinations les plus proches, ainsi que l’axe sud-ouest (Salève, Mont Sion, Vuache et extrémité occidentale de la haute chaîne du Jura), je regarde désormais vers le nord et me réjouis à la perspective des milliers de kilomètres de découvertes qui m’attendent dans le massif jurassien considéré dans son sens le plus large et comprenant les départements français de l’Ain (01), du Jura (39) et du Doubs (25), plus la partie suisse (VD, NE, BE, voire plus loin encore en direction de Bâle).

Sans bagnole, je reste toutefois dépendant des transports publics pour mes tours d’une journée, ou bien de quelques jours de vacances pour aller plus loin. Heureusement, il y a du côté suisse la ligne ferroviaire Nyon – St-Cergue – La Cure qui permet d’accéder facilement dans les montagnes du Jura : 1h15 de train nous font passer du cœur du monstre (la ville globalisée et polluée) à la pleine nature. Pourquoi s’en priver ?

En ce qui concerne les voyages « lointains », j’ai encore un projet dans un coin de la tête : l’Islande. Toutefois, après avoir affronté l’été dernier vents et pluies au Royaume-Uni et en Irlande, je souhaite un peu de répit climatique cette année. Par ailleurs, ce projet-là reste subordonné à la possibilité de rejoindre l’Islande sans prendre l’avion et sans devoir y consacrer 2 semaines et/ou une fortune. Pour l’instant, c’est possible avec le train et le ferry depuis le nord du Danemark, mais la disparition des trains de nuit allemands rend le trajet déjà plus long et compliqué.

Quoiqu’il en soit, je ne crois pas avoir jamais décidé de ma destination estivale avant le mois de juin, car je souhaite rester à l’écoute des envies « du moment ».

J’ai ces derniers temps envisagé de voyager moins loin et/ou moins longtemps (c’est mon penchant décroissant) pour pouvoir me concentrer davantage sur les innombrables possibilités qui existent dans ma région. La pratique du VTT permet en effet d’imaginer des échappées de plusieurs jours hors du goudron et à travers la montagne. Il existe tant en France qu’en Suisse de nombreux itinéraires VTT balisés (par exemple : Les Chemins du Soleil et La Suisse à VTT) à découvrir, sans parler des parcours à inventer. Le Massif central à VTT, ça doit être magique !

Après un mois de janvier magnifiquement froid (l’un des plus froids depuis 30 ans, selon Météosuisse) au cours duquel j’ai pu rouler 5 jours sur de la neige sèche avec mes super pneus, je me réjouis que la neige fonde : pas parce que je fais partie du grand troupeau urbain fragile et maladif qui râle et toussote en-dessous de 15 degrés, mais parce que je rêve de filer sur mes chers chemins et sentiers de montagne, je rêve de sortir du goudron !

ValaisGenève GenèveSalèveMont Sion

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