Je présente ici une grande partie du matériel que j’utilise en voyage. Les caractéristiques sont celles des fabricants, sauf mention contraire.
Article mis à jour en septembre 2023.
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Lorsqu’on passe plusieurs heures par jour en selle, mieux vaut avoir des vêtements adaptés. Il existe une multitude de modèles de shorts et maillots cyclistes et, comme pour tout équipement, les articles les moins chers ne donneront pas pleine satisfaction : les élastiques se relâcheront rapidement, les coutures sauteront, le tissu trouera, les fermetures éclair casseront…
Pour ma part, je choisis donc des vêtements de marques spécialisées dans le cyclisme ou l’outdoor – souvent soldés à la fin de l’été. Les textiles sont toujours en matière synthétique : respirant, drainant la transpiration vers l’extérieur, aisément lavables et séchant très rapidement. Les vêtements portés le soir, après la route, peuvent toutefois être en coton.
Voici une liste de ce que j’emporte en voyage :
- shorts cyclistes (2)
- maillot cycliste à manches courtes
- maillot à manches longues
- maillot en polaire sans manches ou à manches longues
- écharpe « tour de cou » en polyester
- chaussettes de cyclisme (2)
- gants légers en polyester (excellente efficacité jusqu’à une température de 5°C)
- pantalon de trekking
- short en coton
- T-shirts en coton (2)
- pull à manches longues, en coton
- casquette
- paire de tongues
- chaussures de trekking basses Gore-Tex
- veste imperméable avec zips d’aération
- pantalon et short imperméables
- guêtres imperméables Gore-Tex
En cas de voyage dans le Nord, ou au printemps, je prends également :
- jambières ou pantalon cycliste long
- chaussettes en laine de Mérinos
- bonnet cycliste se portant sous le casque
- gants en Néoprène Assos Rain Gloves Evo 7 (efficaces sous la pluie jusqu’à une température minimale d’environ 6°C ; en-dessous, vous aurez froid aux mains).
Enfin, pour ce qui concerne l’équipement de sécurité :
- casque
- housse couvre-casque imperméable
- gilet réfléchissant
Pour transporter mes bagages, j’emploie depuis le début des sacoches Ortlieb, dont les principales qualités sont une grande solidité, un système de fixation rapide et pratique, et une étanchéité totale.
Sacoches avant Sportpacker Plus
Dimensions : 40 x 25 x 14 cm
Volume : 2 x 15 litres
Poids : 1680 g
Sacoches arrière Bikepacker Plus
Dimensions : 42 x 32 x 23 cm
Volume : 2 x 20 litres
Poids : 2070 g
Sacoche de guidon Ultimate 6 M Plus
Dimensions : 21 x 14 x 23.5 cm
Volume : 7 litres
Poids : 740 g
Une pochette porte-carte transparente et étanche peut être fixée sur la sacoche.
Ce modèle est désormais remplacé par la sacoche de guidon Ultimate Six Plus.
Le sac à dos n’est généralement utilisé que pour faire les courses en fin de journée et transporter la nourriture jusqu’au camping/gîte, ou lors de randonnées à pied au cours du voyage. La plupart du temps, il est vide et attaché sur le porte-bagages à l’aide d’un tendeur élastique.
Modèle : Deuter Superbike 18 EXP
Capacité : 18 litres
Poids : 1070 g
Ancienne tente : The North Face Tadpole 23
Cette tente autoportante légère (2.5 kg) et très résistante est conçue pour deux personnes, ce qui est optimiste. Sous climat sec, elle convient toutefois parfaitement pour une personne et permet de mettre à l’abri tous les bagages.
Un des principaux avantages de la Tadpole 23 est la très courte longueur de ses poteaux une fois pliés : 37 cm. On peut ainsi facilement la ranger à l’intérieur des sacoches (dimensions tente roulée : 15 x 40 cm). Malheureusement, les modèles plus récents étaient livrés avec des poteaux de 53 cm, ce qui m’a contraint à changer de marque en 2014 (voir ci-dessous).
Attention toutefois lors d’un voyage dans une région à fort taux de précipitations : l’entrée unique via l’abside de rangement n’est pas pratique du tout, car il faut enjamber les bagages qui se retrouvent mouillés dès l’ouverture de la porte. Par ailleurs, du fait de la structure de la tente, il est impossible de conserver la porte ouverte, même partiellement, lorsqu’il pleut.
Après 7 ans de loyaux services, ce qui correspond à de nombreux mois sur la route, ma tente Tadpole est désormais réservée aux courtes escapades, par temps sec. La toile extérieure a en effet passablement souffert de l’exposition aux rayons du soleil, en particulier lors de mes premiers voyages, alors que je m’arrêtais volontiers plusieurs jours à certaines étapes, ignorant l’effet néfaste des UV. A force de pliage et dépliage, la « soudure » de plusieurs coutures s’est par ailleurs détériorée, m’obligeant à appliquer une couche de Seam Grip sur toutes les coutures (côté extérieur), ce qui s’est malheureusement révélé inefficace : lorsqu’il pleut, les coutures ne sont plus étanches…
Tente actuelle : EXPED Venus II Extreme
J’ai dû chercher un bon moment sur internet et dans les magasins spécialisés avant de dénicher une tente qui corresponde réellement à mon utilisation. Mes critères essentiels étaient l’espace disponible, la taille des poteaux pliés ainsi que la qualité globale. De nombreux fabricants de tentes dites légères sont lancés dans une course à la réduction du poids, sacrifiant au passage la qualité des matériaux et des finitions. Après avoir monté plusieurs tentes en magasin, toutes de marques connues, j’ai constaté avec regret que la plupart des modèles ne correspondaient de loin pas à mes attentes en matière de qualité et de durabilité (fermetures éclair et coutures en particulier, mais pas seulement). La généralisation du Made in China, de la « culture » de la surconsommation et du low-cost ont évidemment atteint le monde de l’équipement outdoor : nous en sommes les premiers perdants.
Par ailleurs, comme je l’ai déjà mentionné ci-dessus à propos de la Tadpole, il est aujourd’hui très difficile de trouver une tente dont la longueur des poteaux pliés permet de les ranger à l’intérieur des sacoches (max. 42 cm). C’est toutefois le cas de la Venus II d’EXPED, une tente 2 places autoportante et très spacieuse, pesant 2.95 kg.
Les 2 absides et les 2 entrées offrent un grand confort par comparaison avec l’entrée unique encombrée de bagages de la Tadpole. Désormais, je peux ranger mes sacoches d’un côté et utiliser l’autre entrée pour aller et venir librement. La surface de couchage rectangulaire de 1.25 x 2.20 m est très confortable pour une personne et permet d’envisager avec moins d’appréhension d’éventuelles journées pluvieuses d’attente.
Contrairement à ce que montrent les diverses vidéos de la marque, le montage de la Venus II nécessite un peu de temps (env. 15 min). A l’exception des nuits sous un climat très sec, il est en effet nécessaire de fixer les haubans, sinon les toiles extérieure et intérieure se touchent en divers endroits, permettant à la condensation formée durant la nuit de goutter dans la chambre… C’est le seul défaut que j’ai constaté pour l’instant sur cette tente qui se révèle par ailleurs d’excellente facture. Avec tous les haubans tendus, je suis sûr qu’elle peut résister à de belles tempêtes.
Tente ultra-légère : EXPED Spica II UL
J’ai acheté cette tente ultra-légère pour les voyages à VTT, lorsque je ne peux fixer que deux sacoches au lieu de quatre sur le vélo et dois par conséquent limiter le matériel. La Spica II UL fournit un maximum d’espace utilisable pour un minimum de poids (1.7 kg). La chambre (1.20 x 2.20 m) se révèle très confortable lorsqu’on y dort seul, mais la place disponible sous l’abside pour les bagages est limitée : on ne peut pas y entreposer plus de deux sacoches et une paire de chaussures.
Autre avantage de cette tente : la longueur des poteaux pliés n’excède pas 40 cm. On peut par conséquent transporter la Spica II à l’intérieur des sacoches.
Comme pour la plupart des tentes de la marque EXPED, la tente intérieure et le double-toit sont attachés ensemble – par des œillets, donc on peut les séparer si nécessaire. Le montage est relativement aisé et rapide : les deux arceaux sont introduits dans les passants à l’extérieur, mais il faut choisir l’emplacement au préalable, car la Spica II n’est pas autoportante. Enfin, il importe de bien tendre les haubans pour éviter que les toiles intérieure et extérieure ne se touchent.
Classée dans la catégorie des tentes « 3 saisons », la Spica II offre une bonne isolation, notamment contre le vent.
Le double-toit descend au ras du sol d’un côté, ce qui peut représenter un inconvénient : malgré les aérations aménagées à l’arrière et à l’avant, on crève de chaud et on suffoque dans cette tente si la température nocturne reste élevée. On peut évidemment dormir avec la porte ouverte, mais les bagages sont alors à la vue de tous et très facilement accessibles…
En outre, la faible aération de la chambre facilite la condensation à l’intérieur du double-toit. Il faut donc généralement faire sécher la tente avant de la rouler, en particulier si l’on ne prévoit pas de camper la nuit suivante, et ce séchage prend du temps parce que les deux toiles sont attachées l’une à l’autre. Les séparer accélère le séchage mais requiert un temps de manutention non négligeable.
Ces réserves mises à part, la Spica II me paraît de bonne qualité et démontre comme la Venus II le bon niveau de finition des équipements EXPED.
Matelas autogonflant Therm-a-Rest Prolite 3
Dimensions :
– gonflé 51 x 183 x 2.5 cm
– roulé Ø 10 cm x 28 cm long
Poids : 552 g
Isolation thermique efficace jusqu’à +2°C.
Sac de couchage Mammut Ajungilak Lahar Spring
Remplissage : plume / duvet
Forme : momie
Longueur : 195 cm
Poids : 830 g
Temp. (norme EN 13537) : confort 3°C ; extrême -12°C. Attention : ces mesures ne sont pas applicables pour tout le monde ; la perception du froid varie d’une personne à l’autre en fonction de nombreux facteurs (fatigue, alimentation, constitution physique, etc). Par ailleurs, les sacs de couchage à remplissage plume perdent rapidement leur efficacité par temps humide. Ainsi, il m’est arrivé d’avoir froid par des températures de l’ordre de 8 à 9°C. Je n’utilise par conséquent ce sac de couchage qu’en été et dans les pays du sud.
Sac de couchage Mammut Ajungilak Lahar 3 Season
Remplissage : plume / duvet
Forme : momie
Longueur : 195 cm
Poids : 1150 g
Température (norme EN 13537) : confort -1°C ; extrême -17°C. C’est le sac de couchage que j’emporte lors de mes voyages du printemps.
Oreiller gonflable Exped Air Pillow
Très confortable pour la nuque. Utilisé dans une taie d’oreiller en coton, facile à laver. Ultra-léger et peu volumineux une fois roulé.
Dimensions :
– gonflé 38 x 27 x 11 cm
– roulé 5.5 x 12 cm
Poids : 85 g
Pour préparer des repas chauds, le soir, j’utilise :
– un réchaud à gaz MSR « SuperFly », dont l’avantage principal est sa compatibilité avec la plupart des marques de cartouches de gaz à valve pour le camping. Ce réchaud n’est plus disponible, mais il existe de nombreuses alternatives.
Poids : env. 180 g.
– un set de deux casseroles MSR « Quick 2 » comprenant
un couvercle et un manche. Le manche se rabat sur le couvercle, maintenant le tout bien fermé. La journée, je peux ranger à l’intérieur de ces casseroles le réchaud plié et tous mes condiments, ce qui permet d’économiser de la place dans les sacoches. Contenance des casseroles : 1.5 et 2.5 litres. Poids total : env. 450 g.
J’ai également dans mes bagages :
– une spatule en bois
– une assiette MSR en acier (126 g)
– un set de couverts de voyage
– un couteau suisse (avec tire-bouchons !)
– une tasse en plastique
– une boîte en plastique pour les aliments
– des condiments (huile d’olive, vinaigre, sel, poivre, curry, thym)
– une éponge et un petit flacon de liquide pour la vaisselle
Chacun adaptera évidemment cette liste à ses propres besoins en matière d’hygiène et de santé.
- savon et shampoing
- serviette de toilette en micro-fibres
- gouttes homéopathiques pour les yeux
- pommade cicatrisante
- talc
- désinfectant liquide
- sparadrap
- paracétamol ou autre anti-douleur
- anti-inflammatoire (Ibuprofène 400)
- thermomètre médical
- tampons auriculaires (« bouchons ») pour les éventuels dortoirs peuplés ou campings bruyants
- Micropur Forte liquide, pour les contrées où les fontaines d’eau potable sont rares
- tube de lessive de voyage, corde à linge et 6 pincettes
- spray anti-moustiques (Anti-Brumm Forte)
- spray anti-tiques (Anti-Brumm) et pince à épiler pour retirer les tiques
- crème solaire (indice de protection 30 minimum)
Pour pouvoir parer aux pannes les plus fréquentes et assurer l’entretien du vélo durant le voyage, j’emporte habituellement les outils, pièces détachées et fournitures suivants :
– un outil multiple pour vélos (Topeak multi-tool)
– des clés de 8-9, 10-11 et 15
– une clé à rayons
– des clés Allen (à 6 pans) N° 4, 5 et 8
– une petite pince plate
– une paire de patins de freins (ou des plaquettes, s’il s’agit du VTT)
– un câble de frein
– un câble de dérailleur
– une pompe
– 3 démonte-pneus
– un kit de réparation pour chambre à air
– une chambre à air neuve
– un petit flacon d’huile pour la chaîne
– du ruban adhésif noir
– quelques colliers de serrage en plastique, de différentes longueurs (serre-câbles ou « colsons »)
– des chiffons.
Autres équipements toujours dans mes sacoches ou sur le vélo :
- bidons (1.5 litre d’eau)
- téléphone portable avec GPS
- écouteurs pour le téléphone (musique, radio)
- appareil photo numérique compact et chargeur
- power bank (5000 mAh)
- lampe frontale (Petzl Tikka)
- petit cahier de notes et matériel d’écriture
- kit couture
- livres et cartes routières
- couverture de sauvetage ultra-légère (utilisée comme protection sous la tente)
- 2 cadenas pour le vélo : cadenas « U » et cadenas-câble de 200 cm
- natte de plage ou drap pour un dîner et une soirée « confortables » dans l’herbe à côté de la tente
- bâton pour les éventuels chiens agressifs
Si la destination l’exige :
- chargeur solaire pour le téléphone et l’appareil photo (Solar Brother SunMoove 6.5 watts)
- adaptateur de prise électrique
- lampe à bougie (UCO)