Tour d’une journée à la découverte des vallées (Val de Bienne, Haute Valserine) et montagnes du Haut-Jura, au départ de La Givrine, qu’on atteint facilement en train depuis Nyon. Franchissement successif de deux chaînes des monts Jura par les Lacets de Septmoncel (trafic parfois important), puis le col de Combe Blanche. Peu de possibilités de ravitaillement sur le parcours (Morez, St-Claude, Septmoncel).
La première partie de l’itinéraire jusqu’à Morez est décrite ici.
La suite parcourt vers l’aval la vallée sauvage de la Bienne, d’abord sur une route étroite réservée à la mobilité douce les samedis-dimanches (tronçon Morez-Lézat de la D126) et oscillant autour de la voie de chemin de fer de la Ligne des Hirondelles, puis sur des départementales. Attention au trafic potentiel sur la D437 entre La Rixouse et St-Claude, mais heureusement la pente descendante permet de rouler vite.
A St-Claude, capitale du Haut-Jura avec ses 10’000 habitants, on attaque la première montée sérieuse de la journée qui nous conduira 740 mètres plus haut à Lajoux : les Lacets de Septmoncel. La première partie suit le versant sud assez rocheux de la vallée du Flumen et franchit un court tunnel. Pas de lacets, mais de nombreuses courbes dans lesquelles la visibilité est parfois réduite. Comme la route est par ailleurs étroite, c’est le passage le plus exposé au trafic de toute la montée. Beaux points de vue sur la vallée ici et là.
Au fond de la vallée, on attaque les fameux lacets, au nombre de quatre seulement. La pente est tout à fait modérée, la route désormais plus large et l’on passe sous le « Chapeau de Gendarme », une curieuse formation géologique à côté de laquelle s’écoule une petite cascade.
Au-delà du village de Septmoncel, on retrouve les paysages typiques des hautes combes jurassiennes : pâturages ouverts et forêts de sapins.
Le sommet de la montée est atteint à Lajoux, où nous étions déjà passés en provenance de Longchaumois et Lamoura. On aperçoit « juste en face » l’antenne de la Faucille et le dernier défi de la journée : la Haute Chaîne du Jura et ses sommets encore enneigés au printemps (Petit et Grand Montrond, Colomby de Gex, notamment).
La route plonge ensuite en quelques lacets vers Mijoux, dans la vallée de la Valserine. En dehors de la saison hivernale, la station est presque totalement déserte. Par contraste, il peut y avoir des voitures sur la D936 qui monte vers la route du col de la Faucille (D1005). Aux heures creuses et en hiver, on peut écourter cet itinéraire en rejoignant le pays de Gex et Genève par le col de la Faucille.
Pour ma part, je préfère la petite route forestière déserte du col de Combe Blanche, qui me permet d’atteindre Divonne en toute quiétude, mais en restant bien attentif aux amas de pierres qui jonchent le goudron en certains endroits de la descente. Notez que cette route n’est pas déneigée en hiver et qu’une partie est aménagée en piste de ski de fond – il faut donc passer par ailleurs.
Plus d’infos sur le col de Combe Blanche et la suite jusqu’à Bossy ici.
Dès Bossy, fin de parcours suivant la route du Pied du Jura (Suisse à vélo n°50).