Le vélo que j’utilise pour le voyage est un modèle de randonnée / trekking, aussi appelé « vélo tous chemins » (VTC) en France. De marque suisse Villiger, il a été repeint à l’usine pour le magasin où je l’ai acheté en septembre 2000, les Cycles Jean Brun – une enseigne « historique » à Genève, dans laquelle le métier se transmet de père en fils.
Ce vélo totalise aujourd’hui plus de 64’000 km (avril 2022).
Sa simplicité et sa robustesse en font un véhicule adapté au voyage en Europe, sur des voies goudronnées ou non. En dix-huit ans, je n’ai jamais connu de réel problème technique sur la route (un câble de dérailleur et un rayon cassés, c’est tout). Bien sûr, j’en prends soin et le porte chaque année à l’atelier pour l’entretien périodique.
Caractéristiques techniques :
- cadre acier 52 cm
- jantes 28 pouces Mavic A319
- moyeux Shimano XT
- transmission Shimano Deore LX 27 vitesses
- pédalier Shimano 44/32/22
- cassette Shimano 11-34
- chaîne Shimano Deore Ultegra/XT HG93
- freins V-brakes, patins SwissStop Viking
- leviers vitesses Shimano Deore XT
- pédales Wellgo M-20, avec Power Grips
- selle Veloplus Hamaca
- pneus Schwalbe Marathon Mondial 700x40C
- pare-boues SKS Bluemels B 45 (ajoutés)
- béquille Pletscher
Les pneus Schwalbe Marathon Mondial succèdent aux Marathon XR que j’utilisais jusque-là. Ces pneus sont réellement increvables : je n’ai subi que de très rares crevaisons en plus de 50’000 km, et ils tiennent sans problème plus de 10’000 km quel que soit le type de route.
Le guidon est équipé de « cornes » (bar ends en anglais) qui permettent de varier la position des mains et du haut du corps et fournissent un excellent point d’appui lors des montées. En plein été, il est en outre agréable de pouvoir poser ses mains sur de l’aluminium, généralement moins chaud et collant que le plastique des poignées. Mes poignées sont de type ergonomique, donc plus larges vers l’extérieur où repose la paume de la main ; elles permettent de réduire la pression exercée sur certaines terminaisons nerveuses, source de douleurs, ankyloses ou crampes.
Comme il manquait de la place sur le guidon pour un deuxième compteur (affichage simultané de plusieurs fonctions, backup, vérification des données) et pour le phare avant (escamotable), j’ai installé à droite une « space bar« . Ainsi, le faisceau du phare passe juste au-dessus de la sacoche de guidon, quand j’enlève la carte.
Pour des raisons de sécurité, j’ai monté un rétroviseur à l’extrémité gauche du guidon, ainsi qu’une sonnette. Le modèle de rétroviseur qui me convient le mieux est un Cycle Star 901 de Busch & Müller : il est facile à monter et régler, stable (ne bouge pas, même sur piste en mauvais état) et offre une large visibilité vers l’arrière. Sur la route lorsqu’il y a du trafic, je regarde à peu près autant dans le rétro que la route devant moi.
En ce qui concerne l’éclairage, j’ai un feu arrière à piles monté sur le porte-bagages ainsi qu’un phare avant escamotable, à diode, que je peux fixer sur la « Space Bar ». En cas de brouillard, j’ajoute les très efficaces lampes à diode clignotante Knog Frog.
Le cadre du vélo comprend des filetages de fixation pour porte-bagages, tant à l’avant sur la fourche, qu’à l’arrière. J’utilise les excellents porte-bagages en acier de la marque TUBUS, disponibles en Suisse chez Veloplus :
– TARA Low-Rider à l’avant
– CARGO Gepäckträger à l’arrière Ces porte-bagages sont solides, durables et permettent de fixer en toute sécurité des sacoches relativement lourdes lorsqu’elles sont pleines. Par ailleurs, la répartition équilibrée du chargement entre l’arrière et l’avant du vélo garantit une bonne tenue de route, en particulier à vitesse élevée (descentes).