De Bâle à Cracovie par la vallée du Rhin, la Forêt Noire, les vallées du Neckar et du Main, les Fichtelgebirge, puis Eurovelo 4 (véloroute de l’Europe centrale) à travers la Tchéquie. La plus grande partie de cet itinéraire suit des véloroutes officielles balisées, soit, dans l’ordre chronologique :
En Suisse
Route du Rhin (Suisse à vélo 2, Eurovelo 6, Eurovelo 15)
En Allemagne
Schwarzwald Panorama Radweg
Neckartal Radweg
Main Radweg (Eurovelo 4)
En Tchéquie
Eurovelo 4 jusqu’à Bohumin
En Pologne
Véloroutes locales
Attention : ce parcours comporte des sections impraticables sur le vélo, qu’il s’agisse de pentes trop raides ou de sentiers forestiers caillouteux, surtout en Tchéquie. Il faut donc être prêt à pousser sa monture. 25 jours (été 2024).
Les images de ce voyage sont publiées sur Piwigo.
Brèves notes de route
1. Bâle – Wil (67 km)
La vieille ville de Bâle mérite une balade, d’autant plus que l’étape du jour est courte. Ensuite, sur la rive droite du Rhin, la piste cyclable suit le fleuve jusqu’à la frontière allemande, toute proche. On ne parcourt que quelques kilomètres en Allemagne avant de revenir en Suisse par le barrage d’Augst-Wyhlen, où on retrouve Eurovelo 6 qui nous conduit à Rheinfelden, joli bourg historique. Après la piscine de Möhlin, on s’engage sur un sympathique parcours forestier jusqu’à Mumpf. Le tronçon entre Stein et Laufenburg n’est pas agréable, en raison de l’abondance de trafic motorisé. J’ai choisi d’aller camper à Wil, dans les collines argoviennes, pour la tranquillité.
2. Wil – Lenzkirch (82 km)
Depuis Wil, la montée vers Bossehus (520 m) est magnifique, avant la plongée vers la vallée du Rhin – et sa centrale nucléaire. Parcours agréable sur Eurovelo 6 jusqu’à Koblenz. Si c’est la saison, n’omettez pas d’acheter des cerises locales dans les fermes le long de la piste cyclable ! La traversée du Rhin signifie également franchissement de frontière, dans une région à fort trafic pendulaire, par conséquent l’étape est assez détestable jusqu’à Lauchringen, même sur piste cyclable. Ensuite, on remonte la vallée de la Wutach sur une belle véloroute, où la signalisation est excellente. La route nationale est un enfer plein de camions, mais on roule rarement tout près.
A Grimmelshofen, on attaque la montée vers Bonndorf, située à 880 m. Il faut avoir de l’eau, car on roule presque toujours au soleil ! La descente successive s’effectue sur une piste forestière en gravillons : attention au risque de dérapage dans les parties raides !
3. Lenzkirch – Donaueschingen/Pfohren (63 km)
Après le petit déj dans une bonne boulangerie, on quitte Lenzkirch par une petite route qui devient rapidement une piste forestière en gravier. Le parcours est sauvage jusqu’à Neustadt, à flanc de colline, au-dessus des torrents. On entame ensuite une longue montée sur goudron jusqu’à Eisenbach, durant laquelle on profite de belles vues sur la vallée. En haut, on retrouve une piste forestière silencieuse en légère descente, qui a la particularité d’être rectiligne sur 9 km, à l’exception d’un angle. La suite est chouette jusqu’à Bräunlingen. J’ai fait le détour à Donaueschingen pour le camping.
4. Donaueschingen/Pfohren – Freudenstadt (92 km)
Donaueschingen est connue pour se trouver à la source du Danube : il y naît à la confluence de la Breg et de la Brigach. J’étais déjà là en 2007, en route vers Belgrade, mais n’ai pas hésité à m’arrêter à nouveau en ce lieu hautement symbolique. Le centre-ville est agréable, mais les petit-déjeuners y sont chers !
Une belle piste cyclable dans le Brigachtal permet de retourner sur la véloroute officielle « Schwarzwald Panorama ». On traverse Villingen, jolie ville animée. Ensuite, il faut affronter de nombreuses montées et descentes sur goudron, toujours au soleil. Heureusement, il y a régulièrement des bancs sous un chêne ou tilleul pour profiter d’une pause rafraichissante à l’ombre. La plus belle partie de l’étape du jour se trouve entre Sulgen et Betzweiler. Plus loin, Lossburg est envahie de trafic et donc détestable. Heureusement, on s’en échappe par une piste forestière en montée, avant le plongeon final vers Freudenstadt. Il n’y a pas de camping, seulement une auberge de jeunesse, hélas un peu chère.
(Rédaction en cours)