Dans le contexte de la multiplication des massacres de civils à Gaza, le silence et la lâcheté des autorités suisses est absolument intolérable.
Fort heureusement, la société civile se mobilise pour rappeler au Conseil fédéral et au Parlement qu’aujourd’hui ce silence, ou la langue de bois habituelle, tendent vers la complicité de crimes de guerre !
Adressons donc notre soutien et nos encouragements à ceux qui se soulèvent contre l’inacceptable :
- le Collectif jurassien pour la paix qui a déposé le 20 mai une dénonciation pénale contre trois conseillers fédéraux et l’ancienne ministre de la défense pour complicité de la Suisse dans les crimes commis en Palestine par les forces armées israéliennes
- Amnesty International et les anciennes présidentes de la Confédération Micheline Calmy-Rey et Ruth Dreifuss, avec d’autres personnalités, sauf Philippe Nantermod, évidemment
- 54 anciens ambassadeurs de la Suisse
- Médecins sans Frontières, qui a organisé une manifestation sur la Place des Nations le 5 juin
- Les citoyens mobilisés lors des manifestations du lundi 9 juin dans les gares de Lausanne et Genève. A ce propos, il n’est pas inutile de faire remarquer le formatage idéologique de certains journalistes du service public, comme par exemple Frédéric Mamaïs, dont l’insistance grossière au cours de l’entretien avec le conseiller municipal en charge de la sécurité à Lausanne est à mettre en regard des massacres de civils et du blocage de l’aide humanitaire à Gaza par Israël… (dans le Journal de 7 heures). Espérons que ce monsieur ne devra jamais affronter d’ennuis plus sérieux qu’un retard de train. Pauvre RTS !
- Et tant d’autres…
En Suisse, on peut soutenir la population palestinienne en versant un don à MSF, à Médecins du Monde, ou à la Chaîne du Bonheur.
La fabrique de la haine et le vol des terres Made in Israel, ainsi que le réveil d’une partie de la jeunesse juive américaine dans ce documentaire : Israelism.