15 mars : grève scolaire mondiale pour le climat

Mise à jour 18 mars : voir commentaire

Vendredi prochain, 15 mars, les jeunes se mobiliseront une nouvelle fois pour exiger la déclaration de l’urgence climatique et des mesures concrètes pour protéger notre maison commune mais néanmoins unique, la Terre. J’espère pour nous tous que vos (grands) enfants vous demanderont d’y participer, avec eux.

En Suisse, mobilisations annoncées dans toutes les villes : à Aarau, Baden, Bâle, Bellinzone, Berne, Bienne, Brig, Coire, Delémont, Frauenfeld, Fribourg, Genève, Glaris, Lausanne, Lucerne, Lugano, Neuchâtel, Olten, Schaffhouse, Sion, Soleure, St Gall, Thun, Zug et Zurich ! Plus d’infos et heures de rendez-vous : https://climatestrike.ch/fr/events/

En France, 203 grèves sont prévues à ce jour : https://ilestencoretemps.fr/youthforclimate/ 

Quelques faits pour se motiver :
2018 : quatrième année la plus chaude depuis le début des mesures (MétéoSuisse)
Empreinte écologique dans les différents pays (Global Footprint Network)
Évolution du taux de CO2 dans l’atmosphère (NASA)
La fuite en avant désespérante de l’industrie du pétrole (RTS La Première, 17.02.19)

Un appel de 260 chercheurs suisses, français et belges (Le Temps, 20.02,19).

Et une déclaration de 12’000 scientifiques d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse soutenant la mobilisation des jeunes grévistes pour le climat (en anglais, textes en espagnol et en allemand aussi disponibles ici).

Tous dans la rue avec les jeunes le vendredi 15 mars 2019 !

Une réflexion sur « 15 mars : grève scolaire mondiale pour le climat »

  1. Ce 15 mars, entre 1 et 1.5 million de jeunes ont fait la grève dans les villes de 126 pays ! En Suisse, nous étions 50’000 dans les rues, pour exiger la prise en compte de l’urgence climatique et un changement de cap radical en matière politique et économique. Ces chiffres sont évidemment ridicules au regard de l’importance des enjeux, mais ils augmentent au fil des semaines et la légitimité des jeunes qui se mobilisent, arguments à l’appui, pour défendre le plus incontestable des droits humains, celui de pouvoir vivre sur notre planète, UNIQUE et néanmoins COMMUNE, ne doit pas être comparée mathématiquement avec l’immense majorité résignée, sans avis ni opinion – car c’est quand on agit que l’on compte !

    D’ailleurs, le nombre de grévistes est largement inférieur à celui des citoyens inquiets à propos du réchauffement climatique et de ses conséquences dramatiques : les populations rurales des pays du sud en savent déjà quelque chose et peu ont toutefois la possibilité de se rendre en ville pour faire la grève avec les jeunes, là où s’effectue le décompte de la mobilisation.

    Quant à la triste cohorte de ceux qui sont prêts à tout foutre en l’air pour préserver leurs infects bénéfices, ils sont moins nombreux que nous et leur langue de bois comme leurs discours d’aliénés finiront par céder devant l’évidence ainsi que la parole multipliée des scientifiques et intellectuels du monde entier. Par ailleurs, ils mourront tous avant vous, chers jeunes défenseurs du climat !

    Ah, n’oublions pas au passage de relever l’attitude déplorable de certaines autorités cantonales, en Suisse, qui ont opté pour la « tolérance zéro » vis-à-vis de la grève des jeunes et annoncé des sanctions systématiques. Je ne m’étonne pas que le Valais, champion toutes catégories du bétonnage, du climatoscepticisme, des projets débiles (Sion 2026…) et de la politique de l’autruche fasse partie de ces contrées réactionnaires. Je suis davantage surpris par l’attitude de Fribourg. On rappellera donc à Monsieur Darbellay et à ses collègues qu’ils feraient bien de se réjouir de la mobilisation des jeunes, tandis qu’eux-mêmes continuent à défendre envers et contre tout les mêmes mauvaises idées qui sont à l’origine de la crise climatique. J’adresse donc un grand bravo aux 1200 jeunes Valaisans qui se sont mobilisés et ont défilé à Sion le 15 mars, tout en leur proposant d’envisager le goudron et les plumes pour leurs politichiens rétrogrades en cas de récidive !

    Puisqu’on fait le tour des régions, je souhaite également féliciter les jeunes vaudois, mobilisés en masse dès le mois de janvier. Lausanne est devenue de fait la capitale romande de la lutte pour la défense du climat, avec des défilés plus massifs que nous n’en avons jamais vus à Genève depuis plus d’une décennie. Le taux de mobilisation vaudois est d’autant plus remarquable que le canton est grand et que de nombreux jeunes ont dû prendre le train pour aller défiler à Lausanne – tandis qu’à Genève il suffit d’un vélo. Mais c’est bien connu : la ville du bout du lac est avant tout la capitale des banquiers et des traders… D’ailleurs, le parlement genevois, bien assis sur ses convictions de droite (« l’argent d’abord »), a refusé une motion qui demandait au gouvernement cantonal de permettre aux jeunes de participer à la grève pour le climat sans craindre de sanctions.

    Nous attendons maintenant les réactions politiques ainsi que des mesures concrètes en faveur du climat, mais nous devons d’ores et déjà anticiper la suite dans le cas où l’immobilisme actuel se poursuivrait. Parce que nous ne nous mobilisons pas en vain, ni juste pour le plaisir, et parce que ce mouvement est totalement légitime.

    On a de la chance, d’autres y ont déjà pensé :

    Extinction Rebellion

    Lisez l’article « International Rebellion : Briefing Guide for Participants » (en anglais).

    Prochaines mobilisations :
    – samedi 6 avril, manifestation nationale pour le climat (en Suisse)
    – lundi 15 avril, début des actions de désobéissance civile au Royaume Uni (Extinction Rebellion)
    – vendredi 24 mai, grève mondiale pour le climat.

    Et un article du Temps sur la mobilisation du 15 mars :
    Une nouvelle vague de marcheurs pour le climat

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