Un beau Grand Raid(e)

Samedi 21 août, les participant-e-s du Grand Raid ont vécu une course dans des conditions météo idéales – ce qui est un sacré coup de chance au cours d’un été qui se classe en moyenne au 5e rang des étés les plus arrosés depuis le début des mesures, selon MétéoSuisse.

D’ailleurs, alors que les années précédentes les mises à jour quotidiennes de la prévision météo pour la course suscitaient de nombreuses visites et commentaires, cette fois la messe était dite dès le lundi, si je me souviens bien : il ferait beau et chaud, sans le moindre risque d’orage. Compensation pour un Grand Raid 2020 annulé en raison du virus ?

Quelle belle expérience que de se lancer sur le chemin au point du jour ! Hélas je suis arrivé seulement 2 minutes avant le signal de départ et me suis trouvé dans un gros bouchon avec environ 300 camarades jusqu’à Mâche. Pas bon pour arriver à Grimentz à l’heure…

A l’exception d’un ou deux groupes fort bruyants, que j’ai dû dépasser ou laisser filer en avant (on ne fait pas le Grand Raid pour retrouver l’ambiance des casernes ou d’Ibiza en pleine saison), j’ai trouvé la course particulièrement silencieuse et sereine. Après une montée à Mandelon fraîche et dans l’ombre, on prend le soleil levant en pleine figure au coin de la montagne, au même moment où apparaissent dans le lointain les sommets fabuleux de la Dent Blanche et du Cervin. Il ne peut y avoir de plus beau parcours !

Bien sûr, ce jour-là on n’a guère le temps de contempler le paysage, puisqu’on paie pour aller vite. Alors on se fait un peu mal, on va au bout de soi-même, on lutte contre les crampes, on se fait secouer à la descente, on abîme forcément un peu le vélo et au final on est très heureux d’avoir vécu cette belle aventure sportive. D’autant plus quand le résultat montre qu’on n’a pas encore trop vieilli : pour ce qui me concerne, record non battu, mais une minute de moins qu’en 2019.

Un jour, avec un vélo tout suspendu, des roues de 29″ ou peut-être juste des pneus tubeless moins gonflés, j’irai plus vite et améliorerai ce record personnel de 2018. Car ce n’est qu’à la descente que je peux gagner du temps.

Je tiens à remercier tous les bénévoles qui nous ont accueilli-e-s avec tant de gentillesse et d’encouragements aux ravitaillements et qui font de cette course un moment véritablement exceptionnel. Bravo à tous et à l’année prochaine !

Raphaël alias 3236

Voici encore deux images d’une journée d’entraînement sur le parcours Mase-Eison-Lona-Moiry-Grimentz-Vercorin-Nax-Mase (retrouvez-le ici). Merci à Serge pour les photos.

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